Eau et assainissement

Le secteur de l'eau et de l'assainissement, qui constitue un terrain d’application traditionnel de la gestion déléguée, se trouve au cœur des débats actuels.

Des défis considérables pour la gestion de l’eau

Il fait face à des défis considérables, notamment le dérèglement climatique, le vieillissement des réseaux, la gestion de la sobriété hydrique, la préservation en quantité et en qualité des ressources en eau, ainsi que la complexité croissante des normes techniques et des évolutions législatives.

Une démarche stratégique engagée par l’IGD

Dans ce contexte, l’IGD a engagé une réflexion pour identifier les priorités stratégiques et les actions concrètes à entreprendre pour répondre à ces défis.

Les priorités identifiées face aux enjeux du secteur

Parmi les priorités majeures identifiées, figurent l’amélioration du rendement des réseaux, la réutilisation des eaux usées (REUT), l’optimisation énergétique des processus d’assainissement, ainsi que l’élaboration de stratégies efficaces pour la gestion des inondations et des périodes de sécheresse. Ces enjeux nécessitent une révision des modèles économiques et des mécanismes contractuels en place (contrats de concession,…) et l’émergence de modèles hybrides, afin d’adapter les pratiques aux nouvelles réalités du secteur.

Vers un nouveau modèle économique compatible avec la sobriété

L’IGD s’intéresse également a l’intégration des technologies innovantes, le « verdissement » des contrats existants, ainsi qu’aux approches tarifaires appropriées pour financer les investissements requis pour maintenir et moderniser les infrastructures. Or, aujourd’hui, le modèle repose sur les quantités d’eau vendue, qui conditionnent les recettes des opérateurs publics ou privés, comme des agences de l’eau, un mode de rémunération difficilement compatible avec l’impératif de sobriété affiché par les pouvoirs publics. Il s’agit donc de basculer d’un modèle économique fondé sur le développement de l’offre, qui n’incite pas assez à préserver la ressource, vers un modèle intégrant la protection de la ressource et la gestion de la demande dans une perspective de développement durable.

L’ouverture au financement privé et aux bonnes pratiques

A cet égard, l’IGD explore les opportunités offertes par le financement privé dans la gestion de l’eau, en s’appuyant sur les enseignements tirés des bonnes pratiques. L’expérience des différents acteurs du secteur, qu’ils soient privés ou publics, est essentielle pour enrichir les réflexions en cours.

Un objectif d’outils partagés pour 2025

Ainsi, l’IGD se fixe pour objectif de fournir aux acteurs publics et privés d’ici le dernier trimestre 2025, des outils pédagogiques coconstruits avec l’ensemble de ses partenaires pour parvenir à atteindre la soutenabilité économique des services, tout en conciliant efficacité́ environnementale et accès social.

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