Chers membres et lecteurs,
Il s’est passé beaucoup de choses dans le paysage de la gestion déléguée depuis la création de l’IGD, il y a bientôt 30 ans. Les exigences de la 1ere loi Sapin relative à la transparence de la vie économique ont débouché sur une concurrence accrue, l’apparition de nouveaux modèles contractuels et de nouveaux acteurs, dans un cadre juridique profondément remanié – et qui est toujours évolutif. La notion de gestion déléguée a désormais gagné une dimension européenne avec la reconnaissance des concessions, et s’est diversifiée dans la boîte à outils de notre commande publique. Simultanément l’équation des services publics et des infrastructures qui les rendent possibles est plus que jamais sous tension économique et financière, rendant d’autant plus nécessaire la mobilisation des ressources de financement, mais aussi d’expertise technique et managériale du secteur privé … Il s’agit de tirer le meilleur parti des capacités de l’écosystème très complet dont nous bénéficions en France pour relever les défis historiques devant nous, liés à la décarbonation, à l’adaptation au changement climatique, et au développement durable.
À cet effet la fondation IGD continuera de s’appuyer sur le savoir-faire collectif de ses membres publics et sur l’expertise de nos opérateurs. Mais il doit encore renforcer son action en matière de communication et de pédagogique à l’intention des médias et des décideurs, notamment publics. L’un des moyens est de mieux exploiter le potentiel des nouveaux outils de communication digitale pour tisser un dialogue sur la toile devant nous avec l’ensemble des parties prenantes à la gestion déléguée.